La kinésithérapie est une méthode de guérison par le massage. Il existe plusieurs techniques utilisées en fonction du patient et du résultat attendu. Parmi elles figure la kiné respiratoire, destinée à désencombrer la voie respiratoire des nourrissons et des enfants afin de prévenir ou de soigner certaines maladies comme la bronchiolite.
Comment réussir la kiné respiratoire ?
La kiné respiratoire consiste à enlever tous les mucus qui encombrent la voie respiratoire de bébé. Pour cela, il faut d’abord bien le moucher pour évacuer l’encombrement nasal. Il faut moucher bébé avant chaque séance. Puis, il faut attendre quelques heures après la séance pour moucher bébé à nouveau. Lorsque votre enfant souffre de bronchiolite, il est recommandé de le moucher au moins 3 fois par jour. Toutefois, il ne faut pas le faire très souvent pour éviter d’irriter les muqueuses. Utilisez un spray nasal d’eau de mer : c’est efficace pour aider bébé en cas d’infection. Couchez bébé sur le côté pour nettoyer la fosse supérieure et retournez-le de l’autre coté pour faire l’autre fosse. Bloquez la mâchoire pour éviter que bébé ouvre la bouche. Le cas échéant, il aura du mal à évacuer les mucus du nez.
Quelles sont les techniques pratiquées ?
Après le mouchage, le kinésithérapeute peut choisir entre différentes techniques de kiné en fonction du problème respiratoire de l’enfant. On peut citer, entre autres, le désencombrement des voies aériennes supérieures et le désencombrement de poumons. Le but est de masser et tapoter le thorax et le dos de bébé pour décoller les sécrétions afin qu’il puisse les évacuer par la bouche. Pour favoriser l’action du massage et agir en profondeur sur les sécrétions, le kinésithérapeute doit utiliser une crème de massage. Celle-ci contient généralement des huiles essentielles aux vertus drainantes, antiseptiques ou anti-inflammatoires pour assainir et désinfecter les voies aériennes supérieures et inférieures de l’enfant. De plus, la texture de la crème kiné permet aux agents actifs de pénétrer rapidement dans le corps pour accélérer l’effet de la kinésithérapie chez le bébé.